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Donner un sens à l’avenir

Je suis convaincu que les artistes peuvent jouer un rôle important pour donner un sens à l’avenir. Il nous faut créer des mouvements communautaires et des think tank d’artistes pour nous donner les moyens de continuer à travailler.
Pour les artistes, la crise en cours est aussi une opportunité pour faire évoluer nos pratiques. Pour nous demander comment les écrans et le numérique d’une part, et le local d’autre part, peuvent nous aider à répendre l’art partout. Pour nous aider à prendre de la hauteur par rapport à nos projets, à prendre plus de temps pour réfléchir à ce que nous faisons. Autrement, les peintres ne peindront plus que des bâtiments et les journalistes ne photographieront plus que des mariages.

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Pour une éthique de l’action

Ma vision est qu’il faut directement aller de l’idée à l’action, sans passer par la réflexion. Les comités, les commissions, tous ces organes qui pensent le monde d’après, on en a trop fait. Aujourd’hui, on n’a plus le temps de réfléchir. Il nous faut passer à l’action !
Ce qui me raccroche à une forme d’espoir, c’est qu’il existe des solutions pour tout, dans tous les domaines. Que ce soit dans le bâtiment, le textile ou l’agroalimentaire, il existe des alternatives durables qui peuvent être mises en place dès demain. Et pour rendre ces nouvelles solutions désirables, il ne suffit pas de les raconter, il faut les vivre, les expérimenter.

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Sortir de la certitude, entrer dans la complexité

Je doute sincèrement de la capacité de la génération des baby-boomers à comprendre les enjeux du XXIème siècle. Contrairement aux jeunes, nous avons grandi dans une société de la certitude. Certitude que le modèle économique de la croissance et le progrès permettait de tout vaincre. Et il est très difficile de changer ses certitudes au bout de 40 ans. Il n’y a que les jeunes qui ont, je l’espère, les capacités d’imagination permettant d’inventer un monde différent.

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ENGAGE Calls – François Gemenne

Le premier mouvement de François Gemenne est celui de l’inquiétude.
Inquiétude de constater que des milliards d’Euros sont aujourd’hui affectés à la « relance » sans aucun fléchage vers un changement de modèle, une prise en compte du défi climatique. Et, en plus, de constater que ces affectations sont effectuées sans aucune délibération démocratique.

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Chassez le naturel …il revient au galop

Ce dont souffre la démocratie participative, c’est d’en être toujours restée à l’état d’expérimentation. Elle a aujourd’hui besoin d’institutionnalisation pour que, demain, la délibération des citoyens tirés au sort soit un critère clé de légitimation des décisions politiques.

Avec l’arrivée du Coronavirus, l’incertitude sur l’état futur des économies et des sociétés ne nous permet pas de savoir ce que sera la place des impératif écologique et démocratique dans les mois à venir. L’écologie et la démocratie risquent d’être les grandes perdantes de la période en cours, si nous ne nous mobilisons pas pour les défendre. Nous sommes dans un moment de grande incertitude où tout se joue.
Attention, il ne faut pas croire que « l’après » viendra après. L’après c’est maintenant. A travers nos réflexions, nos propositions, notre capacité à ne pas succomber à la tentation du retour en arrière, ni aux sirènes de l’autoritarisme. Nous sommes déjà collectivement en train de fabriquer l’après.

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Construire ici et maintenant le monde d’après

Ce dont souffre la démocratie participative, c’est d’en être toujours restée à l’état d’expérimentation. Elle a aujourd’hui besoin d’institutionnalisation pour que, demain, la délibération des citoyens tirés au sort soit un critère clé de légitimation des décisions politiques.

Avec l’arrivée du Coronavirus, l’incertitude sur l’état futur des économies et des sociétés ne nous permet pas de savoir ce que sera la place des impératif écologique et démocratique dans les mois à venir. L’écologie et la démocratie risquent d’être les grandes perdantes de la période en cours, si nous ne nous mobilisons pas pour les défendre. Nous sommes dans un moment de grande incertitude où tout se joue.
Attention, il ne faut pas croire que « l’après » viendra après. L’après c’est maintenant. A travers nos réflexions, nos propositions, notre capacité à ne pas succomber à la tentation du retour en arrière, ni aux sirènes de l’autoritarisme. Nous sommes déjà collectivement en train de fabriquer l’après.

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Crise du coronavirus : retrouver le futur

C’est dur à dire, mais nous avions besoin d’une rupture pour changer d’époque et entrer dans un nouveau cycle, celui de la guerre contre le réchauffement climatique et la destruction de l’environnement.
Avec la crise sanitaire et le confinement qui en découle, on réalise que si nous changeons nos modes de vie collectivement, à l’échelle planétaire, notre potentiel d’impact est énorme. Va-t-on réussir à penser cet épisode comme une première escarmouche pour un nouveau rapport à la nature ? Réaliser en quelque sorte que Descartes a perdu face à Rousseau, que l’homme doit négocier avec la nature ? Tout dépend de notre capacité à changer d’appui et à nous rassembler sous un nouveau contrat.
On a en tout cas l’opportunité d’entrer dans une période de grande ouverture. Et cela donne beaucoup d’espoir. C’est terrible de dire cela alors que des dizaines milliers de gens sont en train de mourir du virus, mais nous sommes dans une époque charnière où l’histoire peut s’ouvrir.

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Et si nous osions devenir grands ?

L’école de demain, c’est une école qui s’intéresse au monde qui l’entoure et au monde qui va lui succéder. Une école qui n’est pas déconnectée de la réalité, aussi bien des enjeux écologiques, sociaux et technologiques que de la vie des élèves. Une école dans laquelle la relation est fondamentale. Une école qui permet aux enseignants comme aux élèves de se former tout au long de leur vie. Et surtout une école qui permet à tous de se sentir bien.

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Bien s’informer, c’est bon pour pour la santé

L’information de qualité est vitale pour notre démocratie. Alors que les choix de sociétés devraient s’appuyer sur les faits, notre système politique nous incite à voter en écoutant nos émotions. Faute de consensus, nous avons tendance à sacraliser l’opinion, voire à retravailler ou sélectionner les faits pour les adapter à nos opinions. Dans le monde des médias, on a coutume de dire que « les faits sont sacrés mais les opinions sont libres ». Aujourd’hui, à l’ère d’internet et des réseaux sociaux, on a plutôt l’impression que « les opinions sont sacrées mais les faits sont libres ».

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Ecosia : faire pousser les arbres et les consciences

Le message que l’on porte, c’est que chacun, à son niveau, doit faire avancer les choses. Et c’est très dur, car les effets macroéconomiques des actions individuelles sont difficilement mesurables. Ce que l’on montre avec Ecosia, c’est que l’utilisation d’un outil gratuit, un mini-geste, peut avoir un impact positif et conséquent sur les écosystèmes : plus de 80 millions d’arbres plantés.