Fake Or Not
La biodiversité (ne le dîtes pas à mes collègues du climat), c’est le contraire du renoncement, de la sobriété : on est dans l’abondance, luxuriance.
Cet auteur a déjà écrit sa bio.
A ce propos, disons juste que nous sommes fiers que Jérôme Cohen ait rédigé 100 entrées.
La biodiversité (ne le dîtes pas à mes collègues du climat), c’est le contraire du renoncement, de la sobriété : on est dans l’abondance, luxuriance.
Nous sommes convaincus qu’il faut replacer le sujet vivant dans la culture, au-delà du cercle de la science ou de l’information… Nous avons imaginé une exposition à impact pour frapper les esprits et provoquer un déclic.
J’aimerais qu’on dépasse nos peurs et qu’on se mette à voir dans l’invisible, à travers l’espace et à travers le temps, pour reconnaître nos liens et nos interdépendances avec les autres habitants de la planète, qu’on puisse enfin voir en eux la puissance de nos alliances passées, présentes et à venir.
Nous devons peser simultanément sur le monde politique et le monde économique en s’appuyant sur la sphère citoyenne qui, de plus en plus informée, réclame de véritables changements.
Je rêve d’un futur où il ira de soi d’investir dans le Vivant à la hauteur des services qu’il nous rend.
La fiction prend surtout une dimension “de conte d’avertissement”, de lanceur d’alerte qui fait prendre conscience aux entreprises d’un futur non souhaitable, dystopique, pour elles et pour le monde afin de les inciter à travailler sur des transformations plus désirables.
Plus les gens vivront de belles expériences dans la nature, plus ils auront envie de la connaître et de la protéger. On a envie de protéger ce que l’on connaît.
En matière de biodiversité, il y aussi ce que nous pourrions appeler notre déconnexion. Pourquoi s’évertuer à protéger quelque chose que l’on ne connaît pas.
Transformer, cela signifie réduire ses interrelations avec le vivant, comme premier pas ; cela signifie ensuite repenser son modèle d’affaires en privilégiant, par exemple, une économie d’usage ; cela signifie enfin, et il s’agit sans nul doute de l’étape la plus complexe, rediriger ou renoncer à certaines activités trop néfastes.
L’intérêt privé et l’intérêt général tendent à ne faire plus qu’un, ce qui pourrait accélérer massivement l’engagement des acteurs économiques.
Nous devons passer d’une situation de blocage, le triangle de l’inaction, à une dynamique de mise en mouvement, le vortex de la régénération.
Si le dérèglement climatique est perçu à travers des événements extrêmes fortement médiatisés, l’effondrement de la biodiversité avance encore à bas bruit.
A un moment donné, nous aurons à choisir entre l’OMC et le climat, et il faudra choisir le climat !
La transition de la société ne se fera que si l’on garde et nourrit une curiosité vis-à-vis de l’autre, que si l’on continue à penser en démocratie.
La ferme est devenue l’espace politique des temps futurs.
On ne peut préserver que ce que l’on respecte profondément.
La biodiversité est mise ponctuellement en avant lors des grands sommets, mais nous sommes loin du compte.
Le collectif est plus fort qu’une somme d’intérêts, telle est notre conviction ! Nous croyons aussi à la vertu du débat.
En ce qui concerne les sols, à l’inverse du climat, il n’y a pas de catastrophe certaine. Nos sols ne sont pas morts…
Le Programme Transformation m’a apporté l’inspiration dont j’avais besoin en me confrontant à des problématiques que je n’avais pas encore suffisamment approfondies…
contact@engage.world